des inédits !

Si tu avais mis ton nom au dos du paquet, il est improbable qu'il se soit égaré. Ca jette un trouble depuis que l'on sait que le fautif est l'un d'entre nous.

Je réponds un peu tard because une connexion internet limitée...
Je m'excuse si je crée un mauvais climat. Ce n'est pas voulu. Et je ne chercherai jamais à me venger de quoi que ce soit avec personne. J'ai beau avoir souvent été attaqué, et même physiquement, j'ai toujours voulu lutter contre les sentiments de rancœur, d'aigreur et de haine. Mais je reconnais qu'ayant l'habitude de me taire en société et d'écouter parfois de trop, lorsque je me mets à parler, je ne contrôle plus mon flux de parole, et je dérape parfois, ou je m'énerve d'un coup après m'être tu durant des mois.
Sinon, je mets toujours mon adresse au dos de tous mes envois.
Enfin, quelques souvenirs (de mémoire, j'espère donc ne pas commettre d'erreurs) concernant l'interview de Daniel, parmi ce qui m'avait le plus marqué : un journaliste lui demande à quoi bon aider les populations africaines alors qu'il existe aussi beaucoup de misère en France, et pourquoi ne pas plutôt donner aux personnes en difficulté ici plutôt que d'aller s'occuper de la pauvreté là-bas, Daniel répond qu'il donne aussi des sous à Coluche et à Amnesty, mais qu'il avait été particulièrement choqué lors d'un premier Paris Dakar de voir des "enfants gober des mouches parce qu'ils n'avaient rien d'autre à manger". Il parlait à ce moment d'une voix étranglée par l'émotion, comme s'il assistait à la scène au moment même de l'évoquer.
On lui demande comment est venu l'idée d'un "enfant assis attend la pluie", et il répond que l’Érythrée étant un endroit très pauvre, mais aussi le nom d'une mer, ce paradoxe l'avait frappé, et inspiré cette chanson.

Ca ressemble à l'interview De Yves Bigot dans "Rock à l'oeil" en novembre 1985. Elle est proposée aux adhérents de "L'inoubliable".

Je dois toujours avoir quelque part la retranscription complete de cette interview que j'avais propose a un autre site consacre a Daniel (qui ne l'a apparemment pas publie, soit parce que le site est en dormance, soit parce que je n'avais plus de K7 pour attester la véracité des propos attribues a Daniel.
De mémoire, cette interview était très intéressante parce qu'il refusait la notion de "charité", et développait sa conception d'une "structure ouverte" a l'intérieur de laquelle les gens peuvent donner de l'argent sans être contraints d'aucune manière. On sentait beaucoup de respect pour les peuples d'Afrique. Le format de l'émission permettait a Daniel de s'exprimer longuement et de creuser les questions en profondeur, notamment de l'utilité ou non de participer aux concerts pour la bonne cause. Daniel avait cette phrase que j'adore : "Je ne veux être le représentant que de moi-meme."

Je ne connais pas l'émission dont tu parles...

Sincèrement Oizo, je pense comprendre ta déception et ton dégoût d'avoir perdu tous ces souvenirs chers à ton coeur. Tu as apparemment eu une vie très difficile et ce genre de "contrariété" est d'autant plus dure à supporter...
S'il y a bien une chose que j'admire, c'est ton courage, parce que c'est réellement courageux de choisir de vivre de sa passion artistique, surtout quand il s'agit de l'écriture. J'écris moi aussi, c'est ma passion et en vivre serait formidable... mais je ne serais jamais assez courageuse pour ça...

Pourtant je suis sûr que tu es courageuse Laurine. Si c'est ta passion, tu dois tout faire pour qu'elle devienne plus que ça