Et si...

Et si... on était en 1985 grâce à un accident spatio-temporel. Vous auriez la possibilité de rencontrer Daniel Balavoine à la sortie d'une émission de radio ou de télé, vous lui diriez quoi ?
C'est de la SF je sais, mais c'est bon de rêver tous les jours. Je dirais à Daniel de ne jamais monter dans un hélicoptère et surtout pas lors du Paris-Dakar. Je lui dirais à quel point ses paroles devant Mitterrand et à 7/7 m'ont ému. Je l'encouragerais à se battre pour sa carrière anglophone en lui disant qu'il réussirait. Je lui dirais merci d'avoir mis un peu de chaleur dans mon coeur et de courage dans ma vie.

Je n'avais jamais réfléchi à cette question...

Toutefois, croyant au destin, je pense que malheureusement, s'il n'était pas monté dans cet hélico, il serait arrivé un autre drame, plus tard, ailleurs...

Je reviendrai sur ce sujet si j'ai de l'inspiration

Quand tu parles du destin, tu veux dire que si, par exemple, on pouvait avertir Coluche avant son accident de moto qu'il court un grand danger en brulant sa vie et en roulant vite, il ne changerait rien parce qu'il préfère vivre a fond, un peu comme James Dean?
"Si" c'était possible, en dehors bien sur d'avertir Daniel, je lui dirais que ses chansons (comme pour Michel Berger) m'ont vraiment aide dans des moments difficiles, a l'adolescence. Je me suis alors dit que quelqu'un ressentait le monde comme moi. Je me suis senti moins seul. J'avais l'impression que Daniel disait en chansons des choses que je n'arrivais pas a exprimer dans la vie de tous les jours, et ça faisait du bien de les entendre! Je lui dirais donc MERCI!

Le destin : les Parques pour les Grecs ou le Fatum pour les Romains, ça n'existe que pour les superstitieux ou les croyants, ce qui est un peu pareil en résumant un peu. Je ne crois pas au destin sinon ce serait une atteinte au libre-arbitre et ça excuserait les pires comportements.

Je ne suis ni superstitieux ni croyant, mais pourtant pour moi le Destin existe... Je ne parierais pas dessus car étant d'un naturel cartésien qui m'oblige à avoir des preuves pour croire vraiment, mais disons que je me dis tout le temps que si ça devait arriver... Pour autant, en aucun cas ce n'est pour moi une excuse à la criminalité, pour ne citer qu'elle...

Après, pour ta question, je n'avais pas 3 ans quand il est mort, donc si je pouvais revenir le 13 janvier 1986 disons, je n'aurais rien pu lui dire... Mais si j'avais pu, je pense comme Oizo que j'aurais dit tout le bien que je pense de lui aujourd'hui...

Je vais être dur, mais ce qui est arrivé EST malheureusement arrivé, et on ne peut plus rien faire. Pourtant, j'avoue avoir des regrets lorsque je pense aux personnes proches disparues à qui j'aurais pu dire que je les aimais...